Almost 30 years ago, Rwanda, one of the smallest countries in Africa, was plunged into terror and chaos. For 100 days, starting on April 11, 1994, between 800,000 and one million people were killed, mainly Tutsis, one of the country’s three ethnic groups, classified as such by the country’s colonizers. This genocide, the last of the 20th century, was perpetrated mainly with knives, by a population armed with machetes or clubs. A genocide almost organized like an agricultural work. They were going to « cut » the Tutsi: women, children, old people…
How does one live with the weight of this history, of this memory when one is 20 years old in Rwanda today? I wanted to interview girls and boys of this age about the country today, this memory, and about its president, Paul Kagame, who has been in power for more than two decades.
Il y a bientôt 30 ans, le Rwanda, un des plus petits pays d’Afrique, était plongé dans la terreur et le chaos. Pendant, 100 jours, à partir du 11 avril 1994, entre 800 000 et un million de personnes furent tuées, principalement des Tutsis, l’une des trois ethnies du pays, répertoriées comme telles par les colonisateurs du pays. Ce génocide, le dernier du 20e siècle, a été perpétré essentiellement à l’arme blanche, par une population armée de machettes ou de gourdins. Un génocide presque organisé comme un travail agricole. On allait « couper » du Tutsi : femmes, enfants, vieillards…
Comment vit-on avec le poids de cette histoire, de cette mémoire lorsque l’on a 20 ans au Rwanda aujourd’hui ? J’ai voulu interroger des filles et des garçons de cet âge sur le pays d’aujourd’hui, cette mémoire, et sur son président, Paul Kagamé, au pouvoir depuis plus de 2 décennies.